Si les militaires, arguant de la livraison du pays à l'étranger et de la dérive dictatoriale de la secte covidiste, avaient constaté la vacance de la légitimité politique et s'étaient présentés comme le bras armé de sa restitution entre les mains du peuple souverain, ils auraient mérité, comme le général De Gaulle en son temps, notre plus entier soutien.

Mais quelques dizaines de hauts-gradés qui menacent le pouvoir d'une guerre civile sur base ethnique et civilisationelle, accélérant la pinochétisation du macronisme en gestation depuis deux ans, ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout, la même chose.

Le plus inquiétant, c'est la dimension manifestement concertée de l'opération : une telle tribune ne paraît pas dans un hebdomadaire d'extrême-droite à grand tirage sans que des feux verts ne soient activées au plus haut niveau de certains réseaux.

Calcul mental

"2000 morts par jour en Inde" : un "record", un "ouragan épidémique" provoqué par un "variant double mutant", nous serine-t-on ce matin, illustration à l'appui, à propos d'un pays réduit à l'état de poubelle par les bienfaits de la mondialisation occidentale...

Une simple règle de trois apprendrait pourtant à nos journalistes que 2000 morts en Inde, ramenés à la population totale de ce pays, équivalent à 100 morts dans un pays comme la France.

Encore faudrait-il avoir la notion de numérateur et de dénominateur, c'est-à-dire de proportion, et ne pas sombrer dans le culte du chiffre absolu qui s'impose comme l'une des constantes de la religion covido-victimaire...