Je crains qu'on ne confonde les vers sur le cadavre avec la cause de la mort. Il y a bien longtemps que le peuple a renoncé à sa puissance et consenti à son asservissement (1992, 2005). Les phénomènes dont on s'inquiète (tribalisme entropique, anomie violente, désintégration "inclusive" du langage...) ne sont qu'une chute automnale de feuilles mortes, une désarticulation d'organes que plus aucun principe vital ne maintient ensemble. Tels qui se croient à l'origine de ce "cancel" ou de ce "reset" ne sont que les remous d'une dépression atmosphérique. Et tels qui s'imaginent y résister ne font qu'y opposer l'évanescence de leurs nostalgies conservatrices...
L'identité et la souveraineté sont une seule et même chose : c'est la vie d'un être collectif en tant qu'elle se projette sur le monde.
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