QUE FAIRE ? (suite)

 

Macron n'est pas un adversaire parmi d'autres, dans la longue lignée de ceux qui nous affligent depuis la mort du général De Gaulle. C'est la vérité du système, dépouillée de ses oripeaux récréatifs ("droite", "gauche", "extrêmes"), et manifestée dans son unité. C'est la somme réalisée de tout ce à quoi nous avons consenti depuis cinquante ans.


Macron c'est Nous.

Le moment est critique : à l'instant même où le "monde d'avant" se déploie dans la majesté de son "retour" transfiguré, il révèle des choses qui n'étaient acceptables que parce qu'elles étaient cachées.

Macron c'est nous, mais nous pouvons devenir les cavaliers de cette "apocalypse".

C'est pourquoi nos manifestations doivent être graves et recueillies, comme il sied à l'expression collective d'une conversion. C'est seulement dans cette mesure qu'elles acquerront une portée insurrectionnelle. Sinon, elles ne seront que l'expression mimétique d'un ressentiment et deviendront la proie de toutes les récupérations et de toutes les manipulations (que certains font profession de craindre pour se donner le prétexte de ne point agir).

Je sais que ma position entraîne des malentendus sur la question de la violence.

Certains s'imaginent que j'appelle à la violence au motif que je connote positivement le mot "insurrection". D'autres, au contraires, me soupçonnent de vouloir noyer les pulsions libératrices de la foule dans la complexité d'une philosophie un peu niaise et compassée.

Ni l'un, ni l'autre !

Je dis simplement que nous devons savoir d'abord d'où nous venons et où nous allons. Si nous le savons, les modalités s'imposeront d'elles-mêmes. Nous n'aurons pas à les choisir, mais à les assumer.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

CE QUI COULE DANS LES VEINES DE RIMA HASSAN

DU RACISME RÉELLEMENT EXISTANT

"DÉCONSTRUIRE NOS CONSENTEMENTS"