ZEMMOUR FACE A SES MAÎTRES
Au début de ce mois, Zemmour était invité à venir présenter sa vision de l'"unité française" par le très libéral et non moins conservateur "Institut Montalembert". Or, le moins que l'on puisse dire, c'est que dans les arrière-cénacles du catholicisme versaillais, on se déboutonne...
Ici, Zemmour ferait presque pitié : il se prend dans la gueule la réalité de son propre monde. "J'ai sept enfants, je lutte contre le grand remplacement, mais j'ai besoin de réfugiés mineurs pour faire tourner mon entreprise de jardinage. Que proposez-vous pour faire baisser le niveau de vie en France ?", s'entend-il demander.
Les extraits ci-dessus me paraissent très intéressants pour resituer Zemmour dans l'univers de déterminations à l'intérieur duquel son discours se reçoit et se construit. L'on comprend, alors, que faire passer Zemmour pour un horrible mangeur d'enfants revient exactement au même que présenter son œuvre avec complaisance, comme s'il s'agissait d' un corpus doctrinal unifié et efficace : ces deux réceptions, pour opposées qu'elles puissent paraître, conspirent ensemble à faire de Zemmour un instrument de l'impuissance politique au service du Marché et de sa Loi.
Le discours zemmourien ne relève pas du concept, c'est-à-dire de l'appréhension du réel par la raison. Il est une superstructure du "pécressisme mental".
Vidéo complète visible ici : https://www.youtube.com/watch?v=sCI14wAVPWA
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