"L'AN PROCHAIN À JÉRUSALEM"

 


Sous les yeux de l'Occident terminal repassent à toute allure les fantômes de son histoire : crises de panique qui nous ramènent quelque part entre les angoisses de 1550, quand naquit l’État moderne dans les douleurs de ce qu'on appela rétrospectivement "les guerres de religion", et la "grande peur" de l'été 1789, quand les paysans allèrent brûler quelques châteaux désaffectés et firent place nette à la République bourgeoise.
 
Dans la reviviscence de nos ancestrales terreurs se mûrit le triomphe de nos prochains maîtres.
 
 Meilleurs vœux, donc, pour cette année qui s'annonce "magique" sous tous rapports...

Courage surtout à tous ceux qui vont essayer de rester droits, qui vont s'agripper au bastingage pour ne pas céder aux sirènes des "désangoissements" frauduleux que les tenanciers de l'Occident terminal ne vont pas manquer de vouloir nous refourguer en douce.

La désarticulation de notre commun langage risque d'être particulièrement prodigue en vains espoirs, haines rassurantes et dissidences de carnaval...

Méfions-nous de la "liberté d'expression". Leur "liberté", c'est leur Prétention à devenir le tout du Monde.

Méfions-nous des "valeurs de la République". Leurs "valeurs", c'est le prix de nos renoncements.

Méfions-nous des appels à la "paix". Leur "paix", c'est la guerre.

Nous n'avons plus à négocier notre parole.

Une nouvelle résistance, un "nous nouveau", se préparent à germer dans le silence des catacombes, dans le cœur de tous ceux qui ont identifié, d'où qu'ils parlent, dès janvier 2015, il y a dix ans déjà, le péril de la contrefaçon charliste.

Dans les scènes monstrueuses auxquelles nous avons assisté et trop souvent consenti, dans les manifestations ridicules d'un racisme inassouvi, tout dégoulinant de bonne conscience post-chrétienne et prenant son nombril pour l'univers, étaient contenus Macron et les gilets jaunes, le COVID et Gaza, Mayotte et Nouméa : toutes ces pathologies que l'Occident terminal compense en donnant libre cours à ses névroses meurtrières du "peuple en trop".

Nous ne serons jamais Charlie.
Nous ne serons jamais terrasse.
Nous ne serons jamais flics.

Dussions-nous passer, comble abject et burlesque de l'inversion accusatoire, pour des "apologètes du terrorisme".

Mais qu'importe ?

Nous ne sommes plus là.

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