NUIT ET BROUILLARD



Chaque jour de nouvelles limites sont repoussées. 

Plus rien de sacré qui ne soit jugé mériter d'être offert au crachat, à l'outrage et au viol. Un abyme sépare ceux qui pleurent et ceux qui disent : "Et alors ?" 

 Comment, d'ailleurs, ne pas être frappé par l'enrôlement massif et récurrent des pompiers dans ce type d'opération ? Faut-il que soit compromis dans ce crime sordide contre l'enfance tout ce que la société française compte encore de noblesse et d'esprit de sacrifice ? 

Les nazis commettaient leurs horreurs à l'écart des grandes métropoles, comme si, malgré tout, ils en tiraient une vague honte. Ici l'abjection ne cesse de se mettre en scène, de se démultiplier dans les images qu'elle produit d'elle-même. 

Elle surgit monstrueuse, telle une passion collective, du plus profond de nos entrailles sociales. 

 C'est un renversement général du langage, des symboles et des consciences. 

 Le regard vide du médecin qui pique l'enfant masqué fait tomber sur l'humanité le rideau d'une nuit glaciale. Rien n'est vu mais tout est révélé. 

PS : J'indique ma source, au cas où certains s'imagineraient que je me suis laissé abuser par un site satirique : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/dijon/casques-de-realite-virtuelle-sur-la-tete-les-enfants-vivent-mieux-la-vaccination-a-dijon-2414740.html

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